« À Djerba, seul le mot ahrar (libres) flottait dans mon esprit mais je n’avais aucune idée de la forme qu’il devait prendre. Au village, nous nous sommes très vite plongés dans un univers street art au milieu de toutes ces réalisations fraiches disséminées dans le décor. Je me sentais absorbé par toutes ces énergies créatrices à ciel ouvert et j’avais l’espoir de pouvoir m’approprier l’un de ces murs. C’est vraiment cette sensation qui m’a gagné au départ. Mon mur chez Mourad n’était plus un simple support inerte, je me suis retrouvé très vite de l’autre côté de ce mur, dans la maison, avec la famille de Mourad. »
ABDELLATIF MOUSTAD (2014)