AYA TAREK

« Cette ile tunisienne qui a hébergé le projet Djerbahood m’a aussi largement influencée. J’ai côtoyée des artistes extraordinaires venus des quatre coins du monde, des gens que j’admire beaucoup, en même temps en tant qu’égyptienne, j’ai pu facilement tisser des liens avec la population, et je me suis sentie chez moi. Je n’ai fait aucun effort particulier pour m’intégrer mais les habitants de Djerba m’ont traité comme l’une des leurs. De ce fait, je ne suis pas partie sur une thématique orientaliste dans mon travail et le ‘concept’ de ma fresque est devenu moins important pour moi. J’ai pu me consacrer davantage à l’adaptation de mes techniques et à l’environnement lui-même. »

AYA TAREK (2014)