MARIO BELEM

« Avant d’arriver à Erriadh, j’avais déjà fait beaucoup de recherches sur l’histoire de l’art locale, et j’avais trouvé des tas de dessins et de motifs très intéressants, chacun doté d’une richesse culturelle propre. À partir de cela et des sentiments que m’inspirait le village, j’ai essayé de créer deux compositions ayant le plus de résonance possible avec la mentalité locale. Chaque jour, dans le monde entier, de nombreux murs sont peints sans aucun égard pour le contexte local. À Erriadh, les organisateurs ont fortement insisté là-dessus lors de la présentation du projet : c’était un lieu où nous ne passerions qu’une semaine, mais nos fresques devaient y rester bien plus longtemps. Il était fondamental de peindre pour les villageois, de laisser des oeuvres dont ils se sentiraient proches, des œuvres respectueuses des différents aspects des cultures déjà présentes sur place. »

MARIO BELEM (2014)